Témoignages

« Peut-être aurez-vous la gentillesse, si cela vous est possible, de me montrer deux ou trois choses de vos derniers travaux. J’aimerais me tenir au courant de ce que vous faites. »

Raoul Dufy, lettre du 31 décembre 1944.
[singlepic id=58 w=320 h=240 float=]


« Vivès est un grand artiste d’une honnêteté créatrice rare de nos jours. »

Antoni Clavé, L’indépendant, 1977.



« Une œuvre qui, délibérément s’inscrit en marge des plus grands (on pense à Derain, à Matisse, à Friesz) est vouée, un jour à les rejoindre. L’artiste croit n’avoir peint que pour son intime plaisir et ses proches, mes les happy few  se sont passés le flambeau avec une fidélité que n’ombrait pas l’esprit de spéculation et l’œuvre a gardé toute sa liberté. »

Michel Déon de l’ Académie Française.



« En résumé, la dernière étape de la peinture de Martin Vivès tend à la création d’un style personnel, fuyant la fougue trop spectaculaire et tous les périls banals de la génialité. La culture française a donné le ton à l’artiste mais dans l’équilibre et la logique bat le sang ibérique. La biologie impossible à nier enflamme de façon romantique la logique et semble faire vaciller la normalité. Ce catalan de France peint avec audace. »

Rafael Benet.



« Je suis devant un peintre qui a cherché à pénétrer les systèmes de la vie. »

Jordi Pere Cerdà



« Vous peignez par adoration de la beauté, pour des instants de véritable exaltation, dans une perpétuelle souffrance de très noble anarchie, vous êtes donc un artiste. »

Joseph Sauvy.


« Vos essais sur Vivès (ou plus exactement  les Vivès) sont particulièrement intéressants. Il s’est promené dans la peinture des autres, les GRANDS  avec, à mon goût, beaucoup plus de fidélité qu’un Picasso qui écrase tout sur son chemin pour rester le SEUL. Je vois que Vivès partageait mon goût pour Manet et, bien entendu, Cézanne, dont il est tout aussi proche. Vivès ne détruit pas, il rend hommage. Il paye sa dette. Vous l’expliquez parfaitement  et surtout avec de rares bonheurs d’expression. Et sans pédantisme aucun. L’art parle à ceux qui écoutent. Vous avez l’oreille fine, je le sais en vous lisant quand vous écrivez: « La pensée unique imposait un diktat selon lequel l’art ne peut résider que dans les rapports entre couleurs-médium-intention…plus de sujet… » j’applaudis sans réserve. »

Michel Déon, de l’Académie Française, lettre du 13 novembre 2009



« Martin Vivès n’était pas une personnalité dans le Roussillon, mais vraiment un personnage. Pour ses proches, il ne pensait qu’à peindre et encore peindre, il n’a vécu que pour cette passion. Il était d’une simplicité inaltérable,,  il avait beaucoup d’humilité et d’humanité où l’orgueil n’était pas de mise. Il vivait dans son microcosme où tout n’était que bonté, beauté et peinture. Il s’inquiétait toujours de la misère du monde, et avait en quelque sorte des prémonitions sur l’écologie. Il savait que des catastrophes naturelles se réaliseraient, dues à la couche d’ozone que s’amenuisait au fil des ans. C’était un sage, une sorte de Confucius à sa manière. Il pensait par synthèse et déduction. Il vivait en homme simple. Il s’imposait une solitude mais qu’il savait entourer par les siens. Le jour où cette solitude fut imposée par le deuil cruel qui l’a frappé, il a perdu sa raison de vivre. Il est parti discrètement sur la pointe des pieds rejoindre les êtres chers qu’il chérissait par la pensée. S’il lisait ces quelques lignes, il s’exclamerait avec pudeur:  « C’est trop, je ne le mérite pas! ». Monsieur Vivès, nous vous saluons… »

Jocelyne Gobert, amie et modèle de Martin Vivès, lettre du 20 janvier 2010.